Troisième « vrai » disque chez Moshi moshi pour le duo anglais Summer Camp. Au programme, une pop indé énergique et acidulé, frôlant parfois le rock alternatif, mais également chargée d’influences synth pop ou simplement plus pop. L’alternance et la complémentarité des voix féminines et masculines (Summer Camp est un couple mixte à la scène comme à la ville) amène vraiment une diversité bienvenue à ce disque déjà très frais. A la fois léger et rock, « Bad love » fait souffler un parfum de jeunesse sur mon crâne dégarni, pas mal dû à la voix sexy de la charmante Elizabeth Sankey, plus souvent derrière le micro que son musicien de compagnon Jeremy Warmsley. Bon, venons-en au fait : « Bad love » ne sera pas le disque de l’année, avec ses onze titres parfois un peu trop policés pour convaincre, mais il s’avère être un petit disque sans prétention et bien sympathique, comportant plusieurs pop songs immédiates.