C'est pas le jeu complet, c'est une démo ?
Si je m'étais arrêté à la vision du clip de "Blonde", plutôt qu'à l'écoute de l'album "Blonde", peut-être qu'Alizée aurait eu plus d'éloges de ma part (notamment à cause de son côté kawaii, son physique de poupoune bulmaesque, sa fraîcheur, sa blondeur, ses couleurs et ses gambettes de danseuse... et surtout grâce à mon côté fapeur de l'extrême et à la perversité de mon esprit), et ma coiffeuse aurait, de fait, grave augmenté son CA de l'année. Mais il m'en a fallu plus...
À force d'avoir trop traîné chez TF1, Alizée a, malgré elle je l'espère, dû renier tout un travail artistique qu'elle s'évertuait à accomplir afin de faire oublier son côté lolita qui lui colle à la peau depuis ses débuts. Exit alors "Une enfant du siècle" et "5", deux albums d'une femme. Retour de l'adolescente sexy qui balance dans les haut-parleurs de la soupe électro-pop à peine bonne à servir d'amuse-bouche. Le disque enchaîne les mauvaises compositions, les paroles niaises, des effets électroniques déjà datés et obsolètes, de l'autotune (bordel de merde !), de mauvais arrangements (ils sont même inexistants !)... C'pas évident de dire ça de ma chouchoute, mais il ne faut pas se voiler la face : l'album est mauvais, malgré quelques lueurs d'espoir dedans ("Alcaline", "Charles est stone" ou "Tweet", à croire que ce qui sied le mieux à Alizée est son côté pop yéyé des années 60/70. Ca j'aime bien !).
Entourée des cadors de la "musique" de variété française (Obispo, Florence, Zazie... lollilol !), Alizée est embarquée dans un bateau qui coule, malgré sa bonne volonté. Heureusement que la jolie Corse tient le bon bout et balance ses vocalises avec énormément d'énergie, de bonne humeur et de volonté, sinon le naufrage serait bien triste.