Je sais pas si c'est post, pas si c'est psyché, mais c'est définitivement dans les airs du désert, un peu comme le groupe Khruangbin, guitares et harmonies sous le soleil plombant, vautour qui tourne autour, grands horizons.
Le côté post, c'est que le tout vient tranquillement, en montée progressive. On s'étire, on écarquille les yeux embrumés, lentement chahuté par les accrocs de la diligence sur laquelle on est assis. Le paysage évolue lentement. Mais il y a de la vie, enfin de l'eau de vie qui reste dans la tête, c'est trouble, le ciel bouge, la tête dodeline petit à petit mais sans faire mal, j'ai des mélodies douces, ritournelles qui me trottent dans la tête.
Le voyage continue, la nature change un peu, on transpire mais on se sent toujours porté comme dans un rêve. J'ai pas trop compris ce qui s'était passé mais c'est fort agréable, en petite apesanteur dans la torpeur.
Bref, pas de révolution, mais un bon petit voyage, à qui il manque une plus grosse patte personnelle, même si ça ne sonne pas forcément déjà entendu.