Truffé de bruits bizarres, de sons synthétiques sortis tout droit de fêtes foraines louches, de riffs de guitare débraillés, de boîtes à rythme perdues dans un drôle d'espace-temps numérique, Call of the West est de la New Wave pas banale. Pas loin, un harmonica menaçant, un beat dance curieux, une distortion, un jet de vapeur échappé d'une canalisation mal foutue, un coup de marteau, un morceau bilingue culte, toujours ce riff exécuté par un bucheron ivre, ce n'est pas ce qu'il y a de plus beau au monde mais ça a le mérite d'être singulier, au moment où Pornography écrase tout sur son passage.