Dans un milieu électro où l'on arrive rapidement à penser que tout se ressemble et que finalement il suffit d'avoir des basses et une mélodie de six notes pour se faire un nom, écouter un peu d'OVERWERK est rafraîchissant. Si je respecte ce gars principalement parce qu'il a composé "Daybreak", petit bijou de dubstep mélodique à mes yeux, je l'admire aussi pour sa capacité à apporter un style personnel à l'édifice de la musique électronique contemporaine. Un peu Kavinsky sur les bords, tantôt baroque et grandiose (cf. "Tocatta"), tantôt calme et mélodique, ses musiques témoignent d'une relative prise de risques et d'un effort réel de créativité. Impression confirmée avec la longueur inhabituelle des pistes (plus de cinq minutes, loin du trois-minutes réglementaire des grandes radios), qui permet de développer un univers musical et de varier les mélodies tout en gardant un fil rouge (généralement la basse volontairement lourde par moments (cf. "Canon Pt. II")).
A écouter pour changer un peu du dubstep habituel ou de l'électro grand public.