Le beau message, très éclairé du vieil hirsute de la bande de Laurel Canyon, est aussi limpide que sa musique est lumineuse. Le parrain des harmonies, n'en déplaise aux Beatles, prouvait il y a déjà dix ans qu'il ne suffisait pas seulement d'un peu de rédemption dans la tabatière pour voir plus loin, au-delà même de son bateau heureusement encore à quai et pas perdu au fond de l'océan. Il fallait peut-être simplement s'accepter et accepter le temps qui passe.
Tourner un trait sur des années d'errance, de déprime et d'amertume, de paranoïa, de taule aussi. L'homme au bonet le plus célèbre de la musique rock après Cousteau, envoie ses jolies lettres tout en musique, signées avec douceur en un temps trois mouvements de folk et de jazz, surprenantes quand le rock reprend le dessus avec un The Clearing tout en électricité maîtrisée.