Hier matin, je me lève, j'allume l'ordinateur, je vais me préparer un café (le premier d'une longue série) et un verre de jus multivitaminé puis lance mon application de streaming favorite et commence à écouter les recommandations basées sur mes goûts personnels.
La musique défile, certains morceaux me plaisent, d'autres moins, situation banale quoi !
Soudain... Tadadam... ! Un morceau, "Tell Me With Your Eyes (Just Be You)" pour ne pas le citer, accroche mon oreille, je sauvegarde l'album dont il est extrait pour l'écouter plus tard dans la journée.
Quelques heures se passent et lors de mes déambulations je décide d'écouter "Damn It All", l'album dont est extrait la fameuse chanson citée plus haut dans le texte. Les morceaux défilent, les influences aussi : un peu de Gordon Lightfoot pour les touches country, un soupçon de J.J. Cale sous Guronsan, beaucoup de Tony Joe White dans le phrasé, du Terry Callier aussi pour le côté Soul. C'est dingue on se croirait dans les Seventies alors que l'album est sorti en 2016.
Je me documente ci et là et découvre que le dénommé Rob Galbraith est un chanteur-songwriter-producteur basé à Nashville et ayant fait carrière entre la fin des années 60 et la fin des années 70.
Je découvre également que l'album dont je suis en train de vous entretenir et de tenter de vous convaincre d'écouter n'est qu'une compilation de démos inédites enregistrées entre 1969 et 1976.
"Diantre !", m'exclame-je, ces démos sonnent mieux que la plupart des albums longuement mûris en studio de... (ils se reconnaîtront) !
En résumé et après plusieurs écoutes, voici un album de démos d'un illustre inconnu dont j'ignore ce qu'il devient à présent, qui sonne mieux que beaucoup et dont (à mon goût) aucune chanson n'est mauvaise même si on peut en préférer certaines à d'autres.
Grosse découverte et dans la foulée, je vais m'empresser d'écouter ses autres albums disponibles dont je vous parlerai ultérieurement.