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Ahhh ! Enfin Fat Wreck daigne me faire l'honneur de m'envoyer l'une de ses productions ! Une seulement, je suis sur la sellette ! Et c'est là que le cas de conscience se pose. Si c'est mauvais, que fais-je ? Ah, oublions ça, il sera toujours temps d'y penser quand la galette sera finie. Mais le stress monte tandis que je décachette l'enveloppe du nominé...et que je découvre son nom. The Sainte Catherines ? Un nom qui prête à sourire, certes, mais ne rappelle aucun souvenir en moi. Ils tournent en première partie de Me First And The Gimme Gimmes ? Eh, pas mal ! Et ce sont des Québecquois ? Oula, c'est que la boîte place en eux des espoirs certains alors ! Le stress monte encore un peu...Soit, on va faire avec. Le cd pénètre pour la première fois ma chaîne hi-fi, et commence à tourner...Et là, soupir et stupeur. Mais c'est...c'est...c'est excellent ce truc ! C'est de la bombe, tabernacle ! Comment décrire le genre pratiqué ? Pour être honnête, les références avancées dans la bio, à savoir Hot Water Music et Leatherface, je les connais surtout de loin...Moi je pense aux morceaux les plus rugueux de Nofx, période "Punk In Drublic", voix et musique, avec un soupçon de hardcore mélodique et d'émo /rock indé bien pêchu, à la Unfinished Sympathy par exemple, le tout saupoudré d'une certaine conscience politique old school, et d'un humour non dénué de références ("The Shape Of Drunks To Come", on l'avait pas encore faite celle-là). De toute façon, soyons clairs, pour que Fat Wreck débauche un groupe franco-canadien (même si anglophone), et ce après deux albums, c'est que celui-ci doit avoir de sacré atouts dans sa manche. Outre ses trois guitares, le punk rock de The Sainte Catherines a des qualités indéniables ; un talent mélodique rare, une concision qui évite les égarements, une énergie communicative, une hargne qui prend aux tripes. Rien que ça ! A découvrir absolument, pour adultes et adolescents, comme ils disent...Et à découvrir sur scène tant qu'on y est, car nulle doute que ce "Dancing For Decadence" y est sublimé !
MarcPoteaux
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le 11 mars 2013

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Marc Poteaux

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