Suite à sa première démo, en 2001, WORMFOOD complète finalement son line-up avec Alexis Damien, à la batterie, qui rejoint donc El Worm (chant et guitare) et Romain Yacono (basse). Une collaboration qui mène alors le groupe à la réalisation de son premier album, éponyme, dans un style très personnel et déroutant.
De prime abord, en voyant l’intérieur du boîtier CD (les trois membres torses nus allongés les uns sur les autres), on sentait d’office que l’on n’avait pas à faire à un produit conventionnel. Une photo d’ailleurs bien éloignée des textes noirs traitant de la déchéance de la condition humaine, ainsi que de la société, en passant par des sujets tels que le mépris et les railleries adressés aux personnes différentes, les génocides ou les générations futures sans avenir ; le tout tourné en dérision grâce à l’emploi de métaphores glauques.
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Ce premier album de WORMFOOD pèche donc, avant tout, par la qualité moyenne de sa production ; ce qui est un point décisif pour pouvoir apprécier, au mieux, la musique d’un groupe. En outre, bien qu’ils parviennent à développer une atmosphère intéressante, et plutôt réussie, l’instrumentation souffre davantage de monotonie et d’originalité et empêche les Français de vraiment marquer les esprits.
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