Derrière ce court-métrage, dépassant tout juste les trois minutes, se cache un véritable bijou d'émerveillement cosmique. Wanderers est une ode à l’exploration spatiale et sa colonisation, que ce soit sur d'autres planètes, des astéroïdes, ou bien des stations orbitales. Se basant à la fois sur des projets et concepts réalistes d'un avenir plus ou moins proche (l'ascenseur spatial, la terraformation...), ainsi que sur l'imaginaire glorieux de la science-fiction pour habiller sa mise en scène, Erik Wernquist propose alors une succession de plans animés tirés des lieux les plus exotiques et incroyables de notre Système solaire qu'il a recréés par le biais d'effets numériques au réalisme et à la minutie bluffants. Le défaut habituel, dans ce genre de court-métrage peaufiné et transcendant, c'est sa durée ridiculement courte car, accompagné d'une piste musicale aérienne envoûtante et d'une narration off récitant un extrait de Pale Blue Dot de Carl Sagan, Wanderers se nimbe alors d'une atmosphère poétique absolument subjuguante.