Dig the New Breed (Live) par Christian Hermouet

L’Angleterre de la fin des 70's et début des 80's c'est the jam, et the jam c'est l’Angleterre ! La bande son obligatoire pour comprendre et illustrer le pays dans ces années-là.

Plus qu'aucun groupe au monde, même les stones ou les Beatles, ils sont tout ce que sont les anglais. D'ailleurs pendant leur retentissant blitzkrieg, 5 ans de carrière, qui s'est intéressé a eu de dunkerque a Tamanrasset? Deux pelés, trois tondus nous fûmes au vu des ventes hexagonales de lp.

Car ils avaient tout pour déconcerter l'amateur français: pas vraiment punk, pas vraiment mods, se foutant du tiers comme du quart d'être reconnus ailleurs que dans leur ile. Oui, voilà, j'ai beau chercher, ils sont anglais. Et s'il faut leur trouver un précédent, c'est vers les kinks qu'il faut se tourner, un groupe qui n’a pas fait flores dans nos contrées.

The jam c'est un guitariste chanteur (paul weller), un bassiste (bruce foxton) et un batteur (rick buckler) et tout en rickenbacker! Marque de fabrique du groupe, et manifeste a elle seule, pas un seul solo de guitare en 5ans de carrière!

Le groupe est alors au sommet, plébiscité par la critique et le public. Paul weller est même désigné comme la personne la plus humaine d’Angleterre, lui, ce janséniste du rock ! Ils sont le meilleur chanteur/guitariste/batteur/bassiste/concert/single et LP dans le sondage annuel du NME ! Mais c’est la fin, paul weller considère qu’il a tout dis, il ne veut pas connaitre le destin des « stones », devenir un fonctionnaire du rock a travers the jam, décevoir son public.

• Dig The New Breed (concert, décembre 1982, Polydor). J’ai garde pour la fin ce formidable live, un florilège de leurs concerts de 1977 a 1982, un des plus grand de l’histoire du disque, parcourus par une énergie quasi punk, formidable condense de que fut le groupe. Trois teen agers courant et sautant d’un bout a l’autre de la scène, racontant ce qu’on raconte a leur âge, fidèles a leurs idéaux, n’ayant jamais passe de compromis, des working class hero anglais, avec ce public qui pousse tout le long du concert, qui reprend les refrains. Le disque se clôt sur « that ‘s entertainement » et une version cataclysmique de « private hell », leurs deux plus belles chansons.

Voilà, la boucle est bouclée, ne passez pas a côté car the jam restent et resteront comme le plus grand groupe anglais de l’histoire du rock !

Tout simplement !