La fausse note.

Dans les deux précédents albums du svink c'était une avalanche de bons mots de plus au moins bon gout mais toujours efficace. Comme le svink prend son temps pour pondre les albums j'attendais cette nouvelle prod avec une certaine impatience. La première écoute ne m'a pas convaincu, mais pire après de nombreuses écoutes de dirty centre j'ai dû me rendre à ce triste constat, cet album est médiocre.

Le svink est en grand manque d'inspiration, tant au niveau musical, que par ses textes au cruel manque d'inventivité. Le résultat donne l'impression d'une parodie du svink, faite par le svink, c'est très étrange. Les rimes ne sont pas du niveau des svink mais plus de fatal bazooka, d'ailleurs du pq pour mon trou-trou, et la fugue semble être signées par le lourdingue micheal Youn c'est dire. Bon on doit à Baste le tube fout ta cagoule de Youn. Quant on écoute Baste parler depuis l’arrêt des Svinkels on sent tout de même une certaine amertume quand au fait de ne jamais avoir rencontrer un vrai succès. C'est ainsi qu'il dit en interview '' On a fait la première partie de Korn devant 10000 personnes ", ouais ça change quoi? C'est une première partie les gens ne sont pas venues voir Svinkels, mais Korn. Donc quand on écoute cet album on se demande tout de même s'il n'y a pas une volonté d'aller dans le sens d'un truc à la Youn pour rencontrer le succès que certains membres du groupe semblaient chercher.

Les meilleurs morceaux de ce disque sont moyens, mais la majorité sont très mauvais, comme droit dans le mur qui devrait certainement être le prochain tube de Nadiya. Le svink glisse quand même c'est des cons et tout nu yo! histoire de faire croire qu'ils n'ont rien perdus de leur verve passée, en vain. A trop rêver du succès commercial de fatal bazooka le svink s'est transformé en la pire des choses svinkzooka, et franchement on n'avait pas besoin de ça,rendez nous les svinkels. Et tuez dans l’œuf cet horrible monstre à deux têtes. Ou reprenez la picole. Enfin de toute façon le svink est mort suite à une mauvaise entente entre Baste et Nikus, mais ils terminent sur une énorme fausse note de gout musical.