Il demeure toujours quelque chose de magique dans ce hit du collectif canadien formé à Montréal. Un chant rap, un riff de guitare lancinant, la voix qui transporte ailleurs de Stephane Moraille, chanteuse d'origine haïtienne, des chœurs vaporeux, une rythmique hip hop lente : tous ces éléments poussent simplement à la rêverie encore aujourd'hui dès que l'on écoute.
Difficile de décoller de cette chanson, la plus imparable de Bran Van 3000 quand on sait que ce groupement d'artistes créé par un DJ et producteur, James DiSalvio, a sorti cinq albums tous plus ou moins inégaux paraît-il mais qui seraient tout de même intéressants pour y plonger les esgourdes par curiosité.
"Drinking In L.A." traverse les années sans être entamé par l'usure du temps si ce n'est que par un brin d'humeur nostalgique.