Milk & Honey
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le 17 oct. 2013
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Ne faites pas l'erreur d'appréhender ce disque comme un album ! À l'inverse de son chef d'oeuvre à venir, le conceptuel Peggy Suicide, le présent Droolian n'est autre qu'une collection plus ou moins cohérente de bluettes sorties de l'imagination malade du grand flingué Julian Cope.
Long d'à peine 30 minutes, le disque est au départ un prétexte pour collecter des fonds afin de libérer l'ex 13th Floor Elevator, Roky Erickson, alors incarcéré au Texas sans possibilité de se défendre (Le dos du CD est d'ailleurs affublé d'un logo "FREE ROKY ERICKSON"). Nous voilà donc avec une suite de chansons hétéroclites, de qualité variable, de production plus ou moins crade, on jurerait une compilation de démos ! Autant pour la cohérence.
Mais cela ne retire rien à la qualité de chaque chanson prise individuellement. On trouve ici quelques perles qui annoncent l'arrivée prochaine de son double Peggy Suicide (à écouter une version raccourcie de la future "Safesurfer") et qui témoignent des influences bien digérées de Cope. Ainsi s'enchaînent "Jellypop Perky Bean", superbe ballade minimaliste qu'on croirait sortie de chez les Young Marble Giants, le krautrock faustien de "Louis 14th", la joie dérangée de "Unisex Cathedral", le spoken-word ironique de "Look After Your Leathers", entre autres, le tout chanté d'une voix qui charrie aussi bien Iggy Pop que Nick Cave.
Disque à prendre comme un délicieux prémice à l'élaboration des véritables sommets de Julian Cope.
Chronique provenant de XSilence
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Créée
le 3 oct. 2015
Critique lue 58 fois
2 commentaires
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