Rien que pour le titre oui, le titre, rien que pour le titre...comment combattre le vide, le néant...s'agiter...s'agiter...l'excitation, soubresauts, saccades et convulsions pour affronter ce vide d'où nous venons et ce néant où nous dirigeons nos pas. Abîmes sans fin, puits sidéraux, tunnels éternels où la lumière s'engouffre et disparait nous laissant pantois, inexistants. Couloirs, couloirs, errances en terre perdues dans des espaces de rien ponctuées par quelques étincelles d'espoir. Escaliers, escaliers encore, tourner, chercher, courir, marcher, sauter, ramper sur des marches sales, glissantes, monter, escalader des décalages immenses et puis descendre. Descendre jusqu'où ? Le haut, le bas tout ça n'a plus de sens. Est-ce qu'on descend, est-ce qu'on monte ?...et encore, toujours cette question qui revient...Vers où ? Alors hurler sa désespérance et puis pleurer. Maëlstrom ! Des spirales gigantesques fusionnent et se déploient en volutes diaphanes à travers l'Univers, à travers les éons. Pourvoyeuses de vie elles s'agitent, se secouent dans toutes les dimensions du néant qui les broiera.
Des fois on découvre de bons albums, de chouettes musiques, de belles voix et parfois on rencontre quelqu'un. C'est ce qui peut vous arriver en écoutant ce skeud plein de surprises sonores, d'histoires racontées par sons et par mots. Les ambiances, oui les ambiances, Voilà le secret, créer des ambiances pour faire voyager l'auditeur pour, malgré les différences connecter l'humain si pauvre et misérable, si imparfait à un autre humain. Tu n'es pas là ? Et alors j'entends ta musique elle m'attire. J'entends tes mots si désabusés, si désespérés soient ils, ce sont parfois les miens. Je te trouve, te découvre, je me retrouve en t'écoutant. Tu sais, tout le monde s'en fout oui mais moi non, et quelques autres aussi nous n'en avons pas rien à foutre, non tu n'es pas tout seul mais nous sommes si faibles face aux pulsions indomptées et à part la violence, retomber dans l'engrenage que nous voulons fuir, comment faire ? Nous sommes encore si proches de l'homme préhistorique incapables de gérer la guerre, le malheur, les tueries, ces envies de meurtres qui nous habitent cachées derrière les billets verts. La possession nous tue. Tu le dis si bien...non tu n'es pas tout seul mais c'est comme si, alors fermons les yeux. Le voyage commence ! Tu sais un jour on y arrivera, on s'en sortira, on abattra tous ces vieux arbres qui nous étouffent et oui je te le promets on écrasera le vide !
A écouter d'urgence : Il déserte, Spectacle de clowns, Plonger et le très très beau texte de Vie d'ordures
NDLA : Je tenais à faire un papier pour rendre hommage à ce bel album et oublier cette critique navrante :
https://leseternels.net/chronique.aspx?id=2460
J'ai essayé d'écrire au site mais ça ne marche pas SO je publie ici !
Bonjour
Je souhaitais réagir sur un papier assez méchant et avec lequel je ne suis absolument pas dacodac paru sur votre site. Il fait du tort à un album très bon. Il fait du tort à la musique et aussi à "ceusses" qui critiquent humainement les albums. Le chroniqueur Gazus n'est vraiment pas sympa et ses oreilles sont quelque peu bouchées. J'ajoute que Zéro Absolu est lié à l'excellent groupe Lost In Kiev. Tous deux produisent une excellente musique avec en plus sur ce splendide Du vide au néant de Zéro Absolu des textes bien sentis très forts. Je ne suis absolument pas lié avec ces zicos. Le moins que vous pourriez faire serait de retirer ce bla bla inintéressant.
Voici excusez du peu le papier "moyen" de Gazus :
https://leseternels.net/chronique.aspx?id=2460
Voici le mien :
https://www.senscritique.com/album/Du_vide_au_neant/critique/294834354
PosTROcKeMEnT VôTRe !