Après maintes écoutes de cet album, je sais où The Faceless a puisé sa source d'inspiration. Extol, c'était un groupe qui a percé avec les années 2000 mais qui a eu la malheure de se séparer en 2005/2006. Leur retour, en cette année 2013, est marqué donc par cet album éponyme.
Le Death Metal progressif que nous propose Extol est vraiment de qualité. On est pas vraiment dans le genre Opeth, qui est le premier groupe qui vient à l'esprit quand on parle du genre. Le groupe utilise plutôt des riffs saccadés, souvent entremélés. On a aussi un peu de guitare sèche (très peu).
Le groupe m'étonne surtout avec ses idées et ses variations. Ainsi on retrouve pas mal d'éléments étonnants dans leur musique. Comme par exemple, la mélodie médiévale qui est reprise sur tout le long de Wastelands ou bien ce début en chant clair de Behold The Sun. D'ailleurs, le chant est le gros point fort de l'album. Je suis pro chant-clair dans le Metal (pas mielleux hein) et là, c'est une très grosse performance. Sa voix est envoutante, souvent excellement bien utilisée et généralement cosmique (Extol, Betrayal, Faltering Moves).
Pour accentuer les riffs frénétiques, Extol a opté pour une production moderne, assez sèche voire Djent. C'est fait mouche mais la production, c'est vraiment une affaire de goût. En tout cas, je pense que ça rajoute de la pêche sur certains morceaux comme A Gift Beyond Human Reach, le titre bien bourrin de l'album (qui a son clip).
Extol a réussi son retour pour moi. Inventif mais accrocheur, assez loin des sentiers battues, j'ai été conquis. Et je suppose que le reste de leur disco doit être à peu près du même niveau.