Dix, onze, douze, I ain't got the blues

Ce premier album du célèbre trio français va vous paraitre très familier si vous connaissez déjà la discographie solo de Jean-Jacques Goldman. C'est évidemment lui qui se colle en majorité à la composition et à l'écriture, ce qui fait qu'on retrouve toutes ses gimmicks, auxquelles s'ajoute la voix typée Soul de Carole Fredericks et la personnalité musicale de Michael Jones.

J'ai beaucoup aimé Je l'aime aussi avec ses arrangements aussi inventifs qu'efficaces. Il y a évidemment les tubes que je connaissais déjà comme Un, deux, trois, À nos actes manqués ou Né en 17 à Leidensdadt, auxquels je ne trouve évidemment rien à redire.

Pour moi c'est clairement le genre d'albums qui passe tout seul parce que je connais déjà les albums de Goldman et que j'aime ce qu'il fait. J'imagine que pour ceux qui ont plus de mal avec sa musique, ça devient compliqué. Mais je trouve que c'est de bonne facture du début à la fin, indépendamment de ça.