Album parfaitement scindé en deux ; cinq chansons sur une face (si on compte les chœurs répétitifs de "Sweet Thang") A ; deux instrumentaux sur une Face B , "Freedom Flight" , le second album du jeune prodige (alors à l'époque) , s'annonce de manière plus ambitieuse que son précédent "Here Comes Shuggie Otis" .
Pour la plupart des aficionados , "Freedom Flight" est considéré comme son meilleur , surement du au mélange des musiciens ; Richard Aplanalp au Saxophone ténor, hautbois et flûte , James Bradshaw à l'Harmonica et au chœurs , chœurs qui s'ajoutent à Venetta Fields, Clydie King et Sherlie Matthews en accompagnement , deux Batteurs répondant des noms d'Ansley Dunbar et Mike Kowalski , le propre père de Shuggie , le musicien de Rythm’n’Blues Johnny Otis au Percussion mais pas que car , non seulement il produit l'album de son fiston , mais c'est lui qui s'emploie pour une section de cordes pour des sessions , ainsi que des pointures de Jazz et de funk comme Wilton Felder à la Basse , George Duke Orgue, piano électrique et celesta et Preston Love au Sax .
Shuggie Otis , lui a enregistré les parties de guitare, de basse, d’orgue ainsi que les percussions.
Il faut dire que Shuggie Otis avait 15 ans quand il a commencé à composer ces chansons.
Potentiellement , trois gros hits été prévus...
"Ice Cold Daydream" (l'ouverture de l'album) , le morceau le plus heavy funky de l'album, "Strawberry Letter 23" et qui le deviendra en 1977 par ... The Brothers Johnson (comme quoi , la vie est mal faite ... bin non , c'est le showbiz) et l'entrainant "Sweet Thang" (purée , je me croirai revenir au film "Delivrance"- "Duelling Banjos") .
Je n'en dirai pas autant au morceaux suivants , "Me and My Woman" et "Somone's Always Singing" , peut-être par manque de consistance .
L'histoire de la musique est à la fois cruelle et cocasse .
L'industrie de la musique peut se montrer dure avec des artistes éphémères.
Surtout quand elle peut constituer un obstacle (alors qu'elle l'a mis en valeur au départ) aussi talentueux qu'il soit et ce n'est hélas pas en se reposant sur son talent qu'il pourra se faire un nom , non, c'est au bonheur la chance et aussi l'environnement dans lequel il évolue pour que l'artiste obtienne les clés du succès (on le sait tous).
le temps de cette aparté revenons à l'essentiel , la musique et ça durée longévité dans le temps ."Purple" est un blues que n'aurait surement pas craché un B.B. King .
L'autre instrumentale de la face B , le titre éponyme , est réellement le joyau de l'album.
Une vraie élégance de sections de guitares exécutés dans la virtuosité d'une durée de 12:59 , dont on ne voit pas le temps passé .
Et comme les candidats américains qui se présentent en campagne électorale , je vous la fait comme ça :
"I'm Gn and i approve this record"