Un concept génial, à savoir utiliser des bruits de grenouilles et de crapauds au service de la noise (ou musique bruitiste), ruiné par une exécution plus que douteuse, puisque seul le dernier morceau, Catch 22, est capable de nous faire comprendre que nos amis les amphibiens étaient à l'honneur durant le début.
Le reste n'est qu'un amas de bruits plus ou moins distordus et sans le moindre sens perceptible, on capte bien un rythme et comme des nappes presque ambiantes à certains moments, laissant l'espoir d'un morceau intéressant et qui ne soit pas un test de patience, mais Merzbow de reprendre sa cacophonie presque habituelle derechef...
Il est même à souhaiter qu'aucun tétrapode, même digital, n'ait été blessé au cours de la réalisation de cet album, mais Masami Akita étant, il semble, un fervent défenseur des droits des animaux, il n'y a, je pense, pas trop à s'en faire sur ce point.