Un Hard Rock Bluesy et Uriah Heepien ...
4ème et dernier volet du groupe et dernier album avant la séparation. Dès le 1er morceau, le chant et les lignes de claviers font immédiatement penser à Uriah Heep et le suivant nous le rappellera à nouveau dans les parties vocales. Un chant clair sans presque plus l'éraillement qu'on lui connaissait auparavant. Resurrection Shuffle se caractérisera par des riffs ronflants et une couleur bluesy soulignée par des cuivres et un saxo virevoltant, le genre de morceau qui donne automatiquement envie de danser. Comme pour nous détromper, l'éraillement se fera de nouveau entendre, par la suite, en filigrane dans le chant de Pattison et toujours cette couleur bluesy et ce saxo facétieux accompagné par les lignes de basse. Tout à fait le genre de skeud à balancer dans une soirée pour mettre l'ambiance.
Bien qu'on se croit confortablement installé dans l'univers décliné par les musiciens, Last Man on Earth nous prend à contrepied par son intro unique, un mid tempo composé par Montrose lui-même, servi à merveille par la voix de Pattison qui, une fois de plus, nous évoquera Uriah Heep de façon plus prégnante et le solo de guitare nous déroula tout une suite de notes à sonorité Jazz. Dans l'ensemble, un album qui, indubitablement, plonge ses racines dans la Country (The Only One), le Blues et le Jazz. On découvrira même des violons sur Prayers. Cette dernière page américaine nous fait voyager dans un univers chatoyant et bourré de surprises et nous amène à nous poser l'inévitable question : Pourquoi ce split ?