Partir avec classe c'est important, alors Pachanga Boys l'a bien compris. Ils se foutent de ta gueule sur deux morceaux horripilants avant de te lâcher la réelle raison de leur présence. C'est un peu comme passer la soirée avec un mec bourré disant de la merde et qui, retrouvant la conscience en fin de soirée , arrive à synthétiser son rapport à la vie d'une manière très poétique. La blague est vachement chiante à subir mais valait l'attente. Sur une bassline éthérée peuvent alors s'étaler l'infini du monde et la perte du temps. La chanson du dernier bar, de la dernière rencontre, du dernier coup de mélancolie. Grisant.