My old bastard brother doesn't listen to it.
Je pensais ne pas aimer Lagwagon. Oui, c'est très con. Deux ou trois morceaux écoutés/entendus il y a 10 ans, voire 15, qui ne m'avaient pas convaincu, et qui ont suffi à me faire oublier le groupe.
Jusqu'à la sortie de cet album, ecouté un peu par curiosité.
Résultat: une première place dans mon top 2014 (bon ok, la concurrence n'est pas terrible) et une place dans mon top 10 général (mieux).
Pourtant, Lagwagon, c'est du punk mélodique saupoudré de pop, et la pop, ça ne fait pas bon ménage avec le p... Ca ne fait bon ménage avec rien, en fait. Mais là, ça marche.
Tout en gardant tout du long une cohérence et un son caractéristique, l'album se veut relativement varié et ne déçoit jamais, peu importe où il nous emmène.
L'intro acoustique Burden of Proof, le punk mélo tout en vitesse de Reign, les accents metalliques de Made of Broken Parts et The Cog in the Machine, le rock de Western Settlements, la très pop Burning Out in Style, l'épique Obsolete Absolute (assurément mon morceau de l'année), la quasi ballade You Know Me...
Rien à jeter de la première à la dernière piste, les mélodies sont juste excellentes, il y a de l'émotion, et l'ami Joey Cape (oui maintenant c'est mon pote, du coup) n'a jamais chanté aussi bien.
Une bombe qui m'aura permis de découvrir les albums précédents, dont certains sont également très solides, à l'image de Resolve ou encore du sous-estimé Blaze.
Bref, merci à Lagwagon de m'avoir montré que là où il y a pop, il n'y a pas forcément danger. J'en savais foutrement rien.