Classé X, interdit aux moins de 18 ans

XXX RATED.  Big momma Thing, bonne intro ma foi, originale, et classée X, à bon entendeur salut. Une intro chaude, qui annonce la couleur. Après deux morceaux de remplissage, c’est Lil Cease qui entre en scène, et lance réellement les débats, avec un superbe Crush On You, musique et flow. 

Puis Biggie met l’album sur orbite avec le détonnant, Drugs. Et ensuite Lil Kim se met sur le devant de la scène, pour ne plus la quitter. Elle a un flow terrifiant pour une fille quand même ! Aucune virtuosité mal placée, aucune séduction inutile, un punch dans ta tronche, direct, puissant et expressif. BOUM ! Je comprends pourquoi Biggie était sous le charme. Quand elle s’empare du mic, on n’entend plus qu’elle, et tous les mâles se taisent. Et cette façon qu’elle a de s’approprier les codes du male game, on se dit qu’il a été créé exprès pour elle, ce jeu. Pur sex, drug, violence, et sex. C’est sa touche girly, le sexe hard romantique car rose, porno car hardcore.

 Plus on écoute, plus on voit que les morceaux sont taillés à sa mesure, à  son groove, simples, graves, une basse lourde comme Tyson sur un ring de boxe, un choix judicieux des samples, tous dansants, des arrangements sans fioritures, In yo face ! West coast style, rugueux, on n’est pas là pour faire joli joli. Mettre la petite fée sur le devant de la scène, pour faire sa révolution hardcore, et son premier album. Essai réussit, vu le succès. Les garçons, (moi premier) ont adorés. 

Ce petit brin de fille, Mickey Mouse, 1,50 mètre au garrot, qui donne une leçon de street trash talk reality, à tous les rappeurs machos de l’industrie Hip Hop, quel culot ! Un flow guttural, une pulse de chronomètre, et la pochette rose bonbon, spécial sex shop, qui va avec…take it, bitch ! Queen B@#$H. C’est à partir de là qu’elle prend totalement le pouvoir. Reine des PUT€$ ? Un hymne retentissant, (qui résonne presque vingt ans plus tard). Il suffisait de faire simple. Elle assoie sa suprématie avec Dreams, et nous achève avec M.AF.I.A Land. Maintenant on sait qui est le boss. Pardon! La boss. The female boss. Totalement Hip Hop, totalement slackness, avec les sisters en soutien qui font le choeur. REAL PORN, baby !

Any male wanna test ? Je ne crois pas. Tous les mâles+ effrayés se sont enfuis loin, loin. Et le Junior M.AF.I.A vient même lui donner un coup de main, à la petite, c’est une histoire de famille. Tout le junior M.AF.I.A, réunit pour un tube porno : We Don’t Need It. A réserver aux adultes, ou aux jeunes adultes avertis. Une ode aux bonnes relations entre couples, entre cunnilingus refusé et fellation non partagée. Un accompagnement du plus bel effet, un morceau qui fait soul, avec plein de couleurs, mais ne vous faîtes pas d’illusions, c’est le rose pourpre qui domine. Quand je pense qu’un tas de gars ont dû écouter ce morceau à plein volume, sans comprendre un mot de ce qu’elle raconte. Aïe ! Salope et fier, Lil Kim.

 Elle enfonce le clou avec Not Tonight, du même tonneau, tout aussi explicite, et funky funky. Elle n’en avait pas encore finit avec nous…c’est bon, il faut reconnaître que je prends mon pied. Les gars font dans le gangsta rap ultra violent ?  Friment dans des limousines louées le temps d’un clip vidéo ? Rabaissent les nanas, réduites au rôle de putes, de chiennes ? Qu’à cela ne tienne, elle les prend au mot, et fait dans le rap porno. Alors, ma chatte à quel goût ? Le sexe paie comme on dit. Lick the pussy, lick the pussy… 

Depuis on cherche la remplaçante, la nouvelle Kim.