Si dans les 20 années de carrières Samael avait su être un groupe novateur et inventif, depuis 10 ans on sent que le groupe est à la recherche de ses racines avec un retour à un metal extrême primitif (Above) et une suite plus proche de ses années de gloire commerciale (Lux Mundi). Après 6 ans de silence, j'espérais que Samael retrouve l'inspiration et retrouve son trône du groupe suisse le plus inspirant. Peine perdue, ce nouvel album est une resucée de son prédecesseur qui n'apporte au final pas grand chose à la discographie du groupe. On retrouve donc ce metal industriel martial teinté de black symphonique qui a fait sa réputation au contour des années 2000. Super bien produit, les morceaux s'avèrent efficaces mais au final aucun morceau ne se dégage vraiment de la masse uniforme que forme l'album dans son ensemble et qui rende l'écoute intégrale plutôt pénible. A force d'abuser de sa recette magique, Samael lasse et on ne peut s'empêcher de se dire qu'au final la seule chose qui change vraiment d'album en album c'est le logo du groupe qui est certainement plus travaillé que la musique, mais je suis peut-être mauvaise langue. Hegemony est un disque qui se laisse écouter et qui plaira aux fidèles du groupe valaisan mais qui laisse un goût de déjà entendu un brin frustrant...
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