Howlin’ Wind par Alligator
Découverte pour ma part d'un artiste que j'ai du mal à appréhender. Sa voix me fait irrésistiblement penser à Billy Idol, un peu trainante et geignarde (joliment geignarde bien sûr), sa musique à Springsteen ou Dire Straits, un rock-folk-blues-country, un mélange qu'on retrouve chez nombre de musiciens américains aux influences diverses. En fait il fait penser à beaucoup de monde.
Ce qui est le plus étrange, c'est qu'à l'écouter et à le réécouter sans cesse, les chansons de cet album me semblent familières, comme si je les avais déjà entendues, mille fois auparavant. L'écoute est très facile. Néanmoins, à la première écoute, je ne l'ai pas entendue. Je l'ai trouvée ordinaire, fade et à la fin de l'album je ne me souvenais plus du début. C'était comme si je ne l'avais pas écouté du tout. Drôle de sensation, n'est-ce pas? Après plusieurs écoutes, heureusement, les morceaux prennent de l'épaisseur. On arrive alors à distinguer facilement la diversité des morceaux et un style bien particulier ce qui comme je le disais précédemment fait penser que Graham Parker a été plus tard sans doute imité ou du moins qu'il a pu avoir une influence non négligeable sur de nombreux artistes. Je ne connais pas assez la musique, ni l'histoire de cet art, mais c'est l'impression que j'éprouve. A force de réécouter j'ai le sentiment de le connaître par cœur depuis toujours. Étrange.
En tout cas, voilà une découverte déconcertante qui m'intrigue à défaut de me transporter au delà du raisonnable. C'est le premier album de Parker, je crois bien. Je vais tenter de continuer cette agréable découverte de manière chronologique comme je le fais habituellement avec la musique.