Dans le cas de Inhumanity, on sent, à la première écoute de l'album, les influences diverses de même que les explorations et ce, simultanément. C'est à dire qu'on ne voit pas très bien la direction prise par le groupe. Et ce seul reproche est relié, selon moi, à la définition maladroite que s'est donnée Mors Principium Est. Le talent, de même que l'accroche, réussissent ensemble à faire apprécier l'album toutefois.


Parce que malgré un style musical n'étant pas encore totalement défini, le groupe réussit à tirer son épingle du jeu. Death-trash-semi -mélodique, Mors Principium Est arrive à maturité avec l'album Libération=Termination, à mon avis. Car il pose les balises de sa musique en s'inscrivant clairement dans le Death mélodique et du coup trouve sa propre voie. Celle qui lui convient parfaitement en tous points. L' album And Death Said Live se veut lui aussi plus convaincant même s'il manque ce petit poil de cul pour dire : " ça y est !!!".


Ici, on obtient des riffs plus épiques qui lorgnent du côté Viking. Vocalement, on peut percevoir une tendance marquée vers Dimmu Borgir. Ce qui n'est pas déplaisant en soi, par contre, on en perd au niveau de l'authenticité. Celle qu'on retrouve sur les albums précédemment cités. Il faut se dire toutefois qu'il s'agit d'un premier opus donc que le groupe pose les assises de ce qu'il deviendra. Bref, comme premier disque offert, MPE réussit à sortir une oeuvre remarquable même si on ressent par instant qu'il s'inspire grandement des alentours musicaux typiquement nordiques. Wintersun, Children of Bodom, Ensiferum et j'en passe...


Résultat: Du lourd, de la bonne guitare sur de la distorsion solide, du drum " Loud" et ne se donnant que très peu de répit. Des musiciens qui s'approchent de l'excellence par un talent en devenir indéniable et qui prendra forme totalement un peu plus tard.


7/10 Ne vous fiez pas à cet album pour vous faire une idée globale du groupe. Allez plus loin... Ça vaut le coup !

Jean-francoisBohémie
7

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Créée

le 2 févr. 2017

Critique lue 74 fois

Johnny B

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