J'ai ressorti cet opus il y a peu, une lecture aléatoire m'ayant dégagé les cages à miel avec « Like the Oar Strikes the Water ». Dieu que c'est efficace, ça faisait longtemps que j'avais pas écouté l'album, je me le suis repassé pas mal de fois, il est toujours aussi bon.
La voix de Janne Christoffersson a du grain et de la personnalité et colle parfaitement à la musique. Des riffs ultra-efficaces sur tous les titres, des refrains qui restent dans la tête... Dans l'album, on retrouve des passages carrément doom (qui ne dénoteraient pas sur un album de Candlemass, je pense par exemple au titre éponyme ou à « Self-Deceiver »), des soli plutôt hard rock (« Fear Is the Key », « Like the Oar Strikes the Water »...), et un ensemble sacrément heavy. Bref, une recette qui fonctionne super bien sur chaque morceau. Aucun titre n'est inutile (sauf l'interlude « Hövding »), chacun a son riff et son refrain fédérateurs.
Le souci, et c'est ce qui explique qu'il soit longtemps resté de côté après des écoutes intensives lors de sa sortie, c'est la linéarité. L'album est efficace, mais lassant à la longue. Les refrains se répètent trop, on trouve peu de variations dans les morceaux, parfois un peu longs. Je préfère peut-être écouter un titre par-ci par-là que l'album dans son intégralité. Iron Will reste cependant un très bon album que je ne peux que conseiller aux fans du style, et est très abordable dès la première écoute si vous voulez découvrir le groupe.