7+1 pour la qualité du live
Sortie de concert, critique à chaud.
A vrai dire je m'attendais à tout, sauf à ce que j'ai vu ! Album écouté d'une oreille distraite à sa sortie, qui ne m'avait pas fait grande impression, la seule que je m'étais faite était "Ca mérite une seconde écoute attentive", chose que je n'ai pas faite (ouh la vilaine). Curieuse quand même, je me suis donc pointée à son concert. Et surprise. Seule en scène, un clavier, et un paquet de pédales et de boucles : l'épure. La scénographie est très belle aussi : des panneaux de tissus, et pleins de fils (fibre de verre ou leds, je n'ai pas tranché) lumineux, et un sol en plexi pour réflechir le tout. Et la voix qui s'élève, grave et ennivrante, qui meuble tout l'espace, se déploie, se duplique, s'envole ; prétexte à toutes les fantaisies et à quelques échappées, acapella de ci (la reprise priceless de My Heart belongs to Daddy), beatbox de là. Dans les boucles, des mélopées, des choeurs, des sons de basses et de percussions. J'avais peur de m'ennuyer, à la place je me suis laissée porter et j'ai été plutôt séduite par, finalement, cette belle variété.
L'album, comme le live, sont certainement un peu trop sages, un peu trop scolaires, trop techniques. Gageons que ce petit défaut se gommera avec l'expérience : c'est sans doute une belle carrière qui attend Mesparrow. L'oiseau n'a plus qu'à, un peu plus, déployer ses ailes.