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Compositeur réputé du documentaire Microcosmos en 1996 et du succès populaire Les Choristes en 2004 Bruno Coulais accouche entre temps d'un formidable petit chef d'oeuvre atmosphérique avec Les Rivières Pourpres, bande originale à la fois oppressante et énigmatique sous influence herrmannienne...
Dès le générique c'est la petite mort musicale qui est au rendez-vous : nappes sourdes comme un sang épais coulant parmi quelques vaisseaux perdus dans d'éventuels infra-mondes, leitmotiv cristallin annonçant la psychose ambiante de la ville de Guernon, ritournelles anxiogènes évoquant le Vertigo d'Alfred Hitchcock... Bruno Coulais s'inscrit dans la veine des grands compositeurs de musique de film, de celle qui assume pleinement l'habillage filmique et l'originalité musicale ( ici pratiquement pas de morceau non-composé pour le film de Mathieu Kassovitz, si l'on excepte une fulgurance techno-punk dans la séquence de baston dans le squatt tenu par une bande de skins trônant au coeur du film...).
Grondant, parfois mélancolique ( le thème triste et obsessionnel de La Morgue ) Les Rivières Pourpres de Bruno Coulais est donc un petit bijou accompagnant avec maestria cette enquête crépusculaire sur fond d'eugénisme, de gémellité et de serial-killer. L'une de mes bandes originales favorites du compositeur, qui a qui plus est énormément contribué au succès du film de Kasso. A réécouter en boucle!
Créée
le 29 oct. 2019
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