Quand les Wampas évoluent...
A l'écoute de cet album, lorsqu'on connait un peu les Wampas, on se dit que le groupe a beaucoup changé. Lorsqu'on est fan, soit on se dit que ce n'est plus ce que c'était, soit qu'ils ont évolués. Personnellement, je pencherais pour la seconde solution.
Les Wampas se modernisent, le ton se veut un peu plus électro, tout en restant punk rock. Le premier titre, U.N.I.V.E.R.S.AL, rappelle que l'esprit punk est toujours présent, quand le groupe attaque déjà sa nouvelle maison de disque de l'époque. Par la suite, des chansons d'amour ("Je me suis noyé dans tes grands yeux gris", "La plus belle chanson d'amour", "Persistance rétinienne"...) toujours punk rock pour démontrer que, bien que punk dans l'âme, Didier Wampas est aussi un peu romantique. Il aime raconter ses histoires de tournées (elle est ou ma loge ? Le chien d'Patricia Kaas me lèche le nez), son aversion (fictive ou réelle ?) envers la suisse (I hate Switzerland), il nous rappelle qu'après avoir "inventé le Rock'n'roll", "les Wampas sont la preuve que Dieu existe", que sa jeunesse a été bercée par les discours de Georges Marchais (avec le fameux "Taisez-vous, Elkabbach"). Avec "Petit PD", il nous signe une chanson au ton léger qui peut-être aussi un pied de nez à l'intolérance homophobe.
L'album se conclu sur le temps où Didier écoutait les Cramps. Un brin nostalgique, Didier ?
Seul regret : l'absence de la chanson "Austerlitz", parue à la même époque en single.
Tout ça pour dire que les Wampas tout en restant punk rock, modernisent leur musique.
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