Scénario dans les saussettes (Saw 7).
Le dernier Saw n'est à mon sens pas un film. Selon moi, un film se doit d'être doté d'acteurs et d'un scénario. La trame de fond qui sert de scénario à cette vaste mascarade est tout simplement lamentable. Le but des scénaristes étaient visiblement de fournir au public du gore, et c'est tout.
Des litres d'hémoglobine pour le film le plus écœurant que j'ai pu voir à ce jour. Une nana peu vêtue se fait couper en deux parce qu'elle avait deux hommes dans sa vie (du sang et des boyaux plein le plancher), une bande de facho est décimée (une tête éclatée, une mâchoire et des bras arrachés, un chef de bande qui en perd la peau de son dos), un menteur voit ses proches mourir dans d'affreuses souffrances (des yeux crevés, un pendu...) du fait de ses mensonges, avant de s'arracher les dents et s'enfoncer des crochets dans les pectoraux, tout ça pour voir la femme de sa vie brûler vive à la fin de la séquence.
Scène finale : une femme se voit infliger le supplice du piège à ours inversé qui finit par lui arracher la mâchoire. Trois litres de sang en plus pour cette scène.
Je n'avais pas vu les volets précédents de Saw, et n'ai plus envie de les voir, ce volet-ci m'ayant donné la nausée pendant une heure et demie.
Ajoutons-donc à cela des acteurs qui jouent si mal. Il n'y a qu'à voir l'émotion sur le visage de la fille qui se fait couper en deux : elle n'a pas l'air de souffrir. Au pire, on dira qu'elle a la gastro.
Bon, je vais pas être vache avec cette apologie de la nausée : 1/10. Mais c'est bien payé.