Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Les 3 brûlots punk rock qui ouvrent le nouvel album de Carl Barât (...et ses chacals...), outre le bien qu'ils nous font au niveau de notre nostalgie un peu honteuse d'une époque glorieuse ("Glory Days") où Joe Strummer nous postillonnait à la face dans un Bataclan en feu, ont le mérite insigne de bien clarifier les choses : ce qui était bien dans les Libertines, ce n'était pas la déglingue pitoyable du clown Doherty, mais bien la combativité old school de l'ami Carl. "Let It Reign", pour n'être pas vraiment une merveille, ressuscite au moins avec sincérité une Angleterre prolo, pugnace, inspirée dans ses mélodies aussi bien que butée dans ses aspirations. On se croirait vraiment par instants en 1977-78 ici, et, même si on peut se demander pourquoi (et comment) un trentenaire comme Carl évoque aussi bien une rébellion qu'il n'a pas vécue, cet album inattendu se révèle formidablement excitant. No future, again ?
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 16 avr. 2015
Critique lue 131 fois
5 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
191 j'aime
25