Mon nouveau groupe danois favori

Le Thrash en 2011, c'est un peu la mort. Le genre assez strict n'est pas vraiment propice aux expérimentations. Du coup, pour sortir de la masse, faut généralement sortir une pure galette du style et avoir quelque chose qui fait parler, qu'on retient. C'est ce qu'a fait Essence avec leur premier album. La première piste me fait penser direct à Wherever I May Roam des Mets, avec ce riff très moyen-orient. Là on Essence remplit son contrat avec brio, c'est sur les riffs et les tempos : on a de tout ici, mid-tempo, tuerie rapide (Pestilence), morceaux quasi-progressif (Blood Culture)... Le petit truc en plus chez Essence, c'est leur bassiste, qui, disons-le, est une bête. Il permet d'enrichir globalement les morceaux.
Conquis dès la première écoute, Essence marque énormément de points dans une scène pourtant sclérosée