Un premier album de qualité
ENFIN !!! Oui enfin Liv Kristine est de retour. Etrangement virée de Theatre of Tragedy, groupe culte de la scène metal gothique européenne, la belle norvégienne nous revient avec son nouveau groupe Leaves’Eyes. Comme quoi ça aide d’être mariée au leader du groupe Atrocity, Alexander Krull, puisque que c’est ce dernier, accompagné de ses petits copains, qui est responsable de la composition de cet album.
Que dire de ce premier album ? Eh bien déjà, qu’il va ravir les fans de Liv Kristine, qui survole les dix titres de sa superbe et unique voix. A travers les différents titres, elle use de registres variés, avec des parties mélancoliques, sur « Lovelorn » ou « For Amélie », voire des parties plus typées « opéra », avec « Ocean’s way » ou « Return to life ». On notera aussi, que c’est Alexander Krull qui assure les quelques vocaux death de l’album, et ça on s’en serait bien passé, tellement il n’est pas convaincant à ce poste.
Pour ce qui est des lignes vocales, elles sont excellentes. Les titres sont tous très marquants, il n’y a vraiment rien à jeter.
Musicalement, on est dans la veine de la scène metal goth européenne actuelle et notamment des groupes de l’écurie Napalm comme Elis. Des grosses guitares, une section rythmique efficace mais discrète et une grande importance des claviers. Le tout dégage une grande puissance lyrique et symphonique, propre au style. C’est en quelque sorte la version metal des travaux solo de la chanteuse norvégienne.
Les paroles sont l’œuvre de Liv Kristine, qui poursuit ici sont travail au niveau de l’anglais en s’inspirant notamment d’Edgar Alan Poe. Le thème de prédilection reste bien sur celui de l’amour, déjà bien présent, d’une manière shakespearienne dans Theatre of Tragedy, mais aussi, mais plus (trop) simplement dans le 1er album solo de Liv, « Deus ex machina ».
Un très bel album donc, bourré d’émotions, dont on risque de parler longtemps et qui éclipse la concurrence. Et puis, quel plaisir de retrouver Liv Kristine.