Les deux bonnes parties du bon morceau trouvables sur le très bon Brown Album et trois remixes à la qualité variable, alors que deux noms connus s'attaquent pourtant aux excellents frères Hartnoll.
Lush 3-3 Underworld aurait de quoi faire saliver sur le papier (deux des plus grands groupes de musique électronique réunis le temps de 13 minutes ?!), mais on reconnaît peu la patte de Karl Hyde, Rick Smith, et Darren Emerson (m'est avis qu'ils ont gardé leurs meilleures idées pour l'immense dubnobasswithmyheadman qui s'apprêtait à sortir et ne se sont pas trop foulé ici), et quand la saveur Underworld vient aux papilles, on s'aperçoit que le style du trio (enfin à l'époque) et du duo n'arrivent guère à cohabiter.
Lush 3-4 Warrior Drift Psychick Warriors Ov Gaia permet, pour ceux qui les auraient loupé, de faire la connaissance des Psychick Warriors Ov Gaia, et c'est une bonne découverte (éventuelle) puisque avec son aspect minimal, le groupe néerlandais signe le meilleur remix de l'EP.
Lush 3-5 C.J. Bolland voit une autre « star » s'affairer à l'affaire Lush 3, pour un résultat en demi-teinte. Disons déjà qu'il serait plus digeste sans cet effet sonore insupportable (un pouet de camion ?) qui n'a de cesse de se manifester tout au long du morceau, le mixage semble en plus à revoir car il n'est clairement pas au même volume que le reste.
Au passage, c'est vrai que ce petit coin d'herbe sur la pochette semble sympa, mais n'avait-il vraiment pas la place pour afficher le nom du groupe et celui de l'EP ?