Si la dépression vous guette, remettez l'écoute de Jackson Scott à plus tard.
Tout comme sa musique, Jackson Scott semble tombé de la lune.
Tout comme sa musique, Jackson Scott ne ressemble pas à grand-chose.
Jackson Scott ne doit pas être confondu avec l'autre Jackson Scott * ni même avec Scott Jackson.
Jackson Scott serait vraisemblablement resté un inconnu au fin fond de ses Appalaches si Pitchfork n'avait fait de son "That awful sound" ( http://youtu.be/mh_UIIcsvr8 ) leur si prisé "best new track".
La lo-fi de Jackson Scott laissera un paquet de monde sur le bord de la route, certains crieront même à l'arnaque à l'écoute de ces morceaux enregistrés à l'arrache, sur un quatre-pistes puis triturés sur un bon vieux PC.
Quelques-uns vomiront leurs corn-flakes en entendant cette voix déstructurée, trafiquée, tandis que les plus dépressifs mettront fin à leurs jours à l'issue de ces 29 minutes et 34 secondes qui malmènent l'oreille et le cerveau autant qu'elles les cajolent.
"Melbourne" est difficile à aborder, on se trouve face à lui comme face à un enfant malade, attendri mais désarmé.
Pourtant la musique de ce "Doctor Mad" ( http://youtu.be/uPIZmMMO0Y0 ) est d'une simplicité absolue, presque juvénile, à la fois rugueuse et légère comme une bulle de savon.
Écouter Jackson Scott, c'est un peu comme provoquer une rencontre entre des The Auteurs (1) en pleine crise d'adolescence et Connan Mockasin.
Pour résumer, "Melbourne" est un album totalement maladroit et imparfait et donc totalement émouvant qui s'achève sous des torrents de larmes avec un "Doux rien" : http://youtu.be/5TqN99Hj3fY
http://youtu.be/RKzSngWmJ5I
http://youtu.be/7zwxKRTa4lQ
http://youtu.be/Ig1FLLBk7gI
http://youtu.be/eZVcwwQM1U0
http://youtu.be/xoH-PfM_gBM
http://youtu.be/3p6RzD1IgjI
http://youtu.be/0ZXOY2dFo2s
http://youtu.be/tB6Y_Jhqcio
http://youtu.be/l9wxr7AByng
* http://youtu.be/eNMiFvJofsk
(1) http://www.senscritique.com/album/New_Wave/critique/12901669