Lorsqu'il est question de Metallica, normalement, je suis extrêmement subjectif. Mais j'ai aussi la capacité de me parler et de jouer d'objectivité. Alors pour être honnête, pas un seul simple ne m'avait réellement parlé depuis Until it sleep sur l'album Load. Soit la voie qu'empruntait le groupe ne me convenait pas, soit le son était totalement à chier, ou encore la structure des morceaux semblait brouillonne. Bref, je n'accrochais plus mais j'espérais un certain retour, un jour, peut-être, quelque part dans le temps...


Je les ai aussi détesté par le passé. À leur période St-Anger plus précisément. Même que je me suis dit: ça y est ! C'est la fin! Death Magnetic, quant à lui, était tellement moyen au niveau sonore, selon moi, qu'il a tombé dans l'oubli. Et c'est la qu'arrive leur nouvel album. Pas besoin de vous dire que j'avais de sérieux doute et demeurait excessivement méfiant malgré mon inconditionnel loyauté envers le groupe. Et j'entends Hardwired...


Bon, comme entrée en matière, ça allait. C'est rapide, hargneux, simple, efficace. Et surtout, surtout... Le son. Correctement dosé, et pour une putain de fois, la batterie ne sonnait pas comme une casserole et ne dominait pas. Enfin, elle se fond dans la toile même si on la sent, malgré tout, très présente. Puis j'ai entendu Atlas, Rise... Bah... Oui, ok, c'est bien! Mieux que ce que je pensais à vrai dire... Mais pas encore assez pour être compétitive contre les canons antérieurs.


Moth into Flames, elle, se démarque du lot. Pour son aura. Parce que la voix de James est idéale pour la trame sonore l'accompagnant. J'ai retrouvé mon idole, mon héros du monde métal. L'énergie de la piste est contagieuse et on a vraiment cette impression de les retrouver et qu'ils sont en symbiose. Le titre peut, à mon avis, se comparer à Sanitarium, For Whom the Bell Toll, ou encore Battery. Non, elle ne joue pas dans la cour des Master of Puppet, One et autres chefs d'oeuvre du même calibre. Et la raison pour laquelle j'encense Moth into Flames est simple. Il s'agit de la pièce réconciliatrice de l'album. J'ai enfin pu toucher à nouveau cet engouement particulier lorsqu'on écoute Metallica. Ce n'est pas technique, ce n'est pas extrêmement complexe, par contre, ça devient un coup de cœur instantanément, là comme ça, d'un coup. C'est une forme d'amour, je pense...


Ou une drogue à laquelle on s'accroche et à laquelle on revient continuellement. Satisfait, contenté, comme si, enfin, on en avait eu, une dose...


Un possible classique...

Créée

le 24 juil. 2017

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Johnny B

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