Des nappes de brumes à couper au couteau. Des rues désertes, un matin d’hiver. Et pourtant une chaleur familière enrobe ces plages ambient, réhaussées de superbes mélodies, où synthétiseurs archaïques croisent violoncelle, contrebasse, cuivres et piano. Le voyage de Nothing is still a quelque chose de post apocalyptique. Mais ce serait alors une fin du monde cotonneuse, où douceur et espoir d’une vie meilleure seraient de mise : car l’affection que porte Leon Vynehall à tous ses sons est celle d’une mère caressante et bienveillante.