* 30 jours, 30 albums, 30 amis #8 (nom de code : DSPOJLB) *
Jose Luis Bieito tente dans cet album de transposer les oeuvres de Piazzolla à la guitare. Audacieuse idée, donc ! Mais est-ce pour autant réussi ? Je suis loin d'en être convaincu.
Si les morceaux sont bien joués et plein de nuances ou de légères variations, une guitare n'est pas aussi puissante qu'un piano pour occuper l'espace sonore. Le solo constant de Jose Luis Bieito charme quelques minutes, avant de devenir lassant et franchement répétitif. Toujours tranquille, réveillant rarement l'auditeur, les trois quarts d'heure d'écoute apparaissent comme une sorte de très longue berceuse. L'ajout de la percussion dans Acentuado peine à redynamiser le tout.
Autant "Piazzolla: Oblivion" témoigne d'un certaine maîtrise de l'instrument, il ne présente pas vraiment de grand intérêt, même en musique de fond. Mieux vaut aller à la source et écouter les compositions originales de Piazzolla.