Après le gros succès de "Cargo", les mois passent.
Du vieux transistor mono de marque Brandt des parents, un jour, surgit alors la nouvelle chanson d'Axel Bauer, "Phantasmes". Le choc ! Une claque aussi quelque part. Quand on a douze ans en 1984, on ne réalise pas vraiment la nature des paroles. C'est avant tout une question de musique. Là, il y a cette tension murmurante et cette rage qui éclate à chaque refrain. C'est chaud, très chaud ! Violent et lascif. Le son est très années 1980, les synthés sont reptiliens et hypnotiques, laissant place à un pont peut-être un poil long où remue un solo de guitare nerveux entre rock et funk. Le simple, tendance plus new wave, plus rock, marchera moins bien que son prédécesseur néanmoins.
Malgré un succès plus modeste, ce deuxième 45 tours est préféré personnellement au premier.