La tristesse est le maître mot de ce « Planetary confinement », œuvre mélancolique et bouleversante, qui ne peut laisser indifférent.
Avec cette 3ème sortie « officielle » (le groupe étant très actif en diffusions gratuites sur internet), Antimatter explore de nouveaux horizons musicaux. En effet, « Planetary confinement » est un album beaucoup plus organique que ses prédécesseurs. Les compositions, le plus souvent simples et dépouillées, tournent autour du piano, du violon et de la guitare acoustique. Il en est terminé des sonorités électroniques, le groupe est revenu à quelque chose de nettement plus simple et acoustique, ce qui ne modifie en rien la qualité bien sûr. On est tenté de se dire que les Britanniques ont cherché à retrouver la simplicité et la puissance émotionnelle de sa tournée acoustique en 2003 (d’ailleurs, si ce n’est pas déjà fait, mettez une oreille sur l’excellent live K13 enregistré à Lille).
Je ne saurais, d’ailleurs, vous conseiller un morceau, par rapport à un autre. « Planetary confinement » est une succession de petits bijoux à écouter sans aucune modération. L’abus d’un tel chef d’œuvre et de tant de beauté est conseillé pour la santé.