Disons le, clamons le bien fort :
"On en a assez des vêtements noirs, des gothiques, du Dark, de la Cold des chansons sombres et malheureuses qui parlent de la mort, du suicide, que des choses pas folichonnes !
On veut danser, nom d'une bite, on veut l'éclate pour oublier ce monde merdique qui nous fait tant chier habillés n'importe comment avec des fringues multicolores. Maquillés ou pas, on s'en fout, fringués avec des pantalons, des jupes n'importe quoi sans se soucier de qui est garçon, qui est fille, qui est méchant ne devrait pas l'être et qui ne l'est pas. Juste kiffer une sorte de bonheur improbable dans une bulle de musique qui vole vers des cieux plus agréables et plus cléments. On veut rebondir sur une jambe ou sur l'autre comme les pantins stupides que nous sommes sans nous soucier de savoir si on danse bien ou si on danse mal. On veut oublier la compétition, l'argent, la mort des animaux, cette violence du sapiens et ses perversions, la bêtise ! Mieux on veut être bête, les plus idiots, les plus ridicules du monde. On veut une ziziq de dingos, de foufous, de déglingués du ciboulot, d'atrubis de la cervelle, se retourner la cafetière sans drogue, sans alcool. On veut devenir timbrés oui, vous avez bien entendus on veut devenir fous, que nos têtes se vident et bougent dans tous les sens accentuant ainsi le délire généré par les sons. Retomber en enfance en insouciance de quinze ans ou dix sept. On veut siffler des airs légers pulsés par des basses sautillantes et des synthés qui bavent à n'en plus pouvoir. On veut des saxos déjantés, des guitares punchys vives qui balancent des airs gais, des riffs sautillants. Envoyer tout balader, donner des coups de pieds, des coups de poing dans vos faces pourris, corrompues par le vice et l'argent et puis ad libitum quand la musique s'arrêtera on ira cracher sur vos tombes car un jour malgré toutes vos compromissions, votre saleté, un jour vous tomberez !"
Si vous voulez ça et bien ce "Pop Goes the brain" est tout indiqué !