Clams casino frappe fort avec cet album, reconsidérant un genre et se l'appropriant il en devient une figure de proue. En seulement cinq morceaux Rainforest impose son style industriel et réveille des sensations oubliées. C’est en effet avec grand plaisir que l’on retrouve son univers si particulier qu’il pousse ici encore plus loin. Endossant notre tenue d’explorateur on y entre avec « Natural » qui résume bien l’envergure que l’album va prendre. Treetop rappel étrangement un morceau de Rone, « Fugu Kiss », on avance dans la jungle. Waterfalls déverse sa mélodie et tout doucement on s’approche de la fin, déjà. Drowning, avant dernier morceau propose un piano planant associé à une voix mystérieuse tout droit sortie d’un fantôme radio. Le dernier morceau Gorilla clôt l’album de manière grandiose.
L’écoute terminée on a comme une impression de trop peu, on aurait aimé que ce soit plus long mais peut-être que l’expérience est si intense justement parce qu’elle est courte. Néanmoins ce n’est pas avec cet album qu’il touche à la perfection mais il s’en rapproche à coup sûr, on attend le suivant.