Après Rumble City, Lala Land, nos coccinelles électriques sont passées vers des rives musicales plus électroniques et sophistiquées. Le précédent, Eleven, après quatre années de silence discographique voyant cependant la compilation Zip Code parue en 1996 avec des titres du groupe remixés par d'autres artistes (même concept que le One Trip One Noise avec Noir Désir sorti en 1998), emboîta le pas dans des contrées où la programmation prit les devants avec ses ambiances sombres et neigeuses. Rally Of Love poursuit l'aventure encore un peu plus loin dans une tendance plus synthie-pop.


Produit en partie par Per Sunding qui travaillera avec Avicii des années plus tard, je me rappelle que cet album m'avait déçu aux écoutes des titres comme l'ennuyeux "I'm A Moon Around You", "Mowing A Lawn" et surtout "Waiting For The Train" qui vire carrément vers la dance. L'emballement pour 22-Pistepirkko s'était un peu étiolé passé la moitié de la décennie des années 1990 et passé l'an 2000, on ne peut pas dire que ce Rally Of Love allait relever l'intérêt tant l'impression d'une musique plus mainstream s'ancrait à chaque passage dans le lecteur de la chaîne.


Et puis le temps a fait son œuvre de bonification, parce ce septième disque contient plus de bons moments que de moins bons. "Quicksand" et "D-Day" ont de bonnes atmosphères envoûtantes. "Bloodstopper" offre un bel îlot folk 'neil youngien' où PK Keränen chante seul accompagné d'une guitare. Et "Rally Of Love", toujours bon à jouer en concert aujourd'hui, offre une fin idéalement dansante avec une trace sonore plus rock pour qui ne se remettrait toujours pas de "Waiting For The Train".

MonsieurScalp
7
Écrit par

Créée

le 17 nov. 2023

Critique lue 14 fois

2 j'aime

MonsieurScalp

Écrit par

Critique lue 14 fois

2

Du même critique

Les Dents de la mer
MonsieurScalp
8

"Il nous faudrait un plus gros bateau !"

Un des premiers blockbusters devenu un bon vieux classique d'épouvante et d'horreur. Certes, le gros squale ne berne plus les yeux depuis longtemps par son apparence grotesque, mais le film se tient...

le 8 avr. 2017

20 j'aime

3

Jurassic Park
MonsieurScalp
8

Des grands sauriens et des petits hommes

Ce film, je l'avais boudé à sa sortie. Non mais, sérieusement, les aînés à qui je m'adresse ! Oui ceux de mon âge, là ! Rappelez-vous l'énorme boucan médiatique que la sortie du film de Steven...

le 29 avr. 2020

19 j'aime

9

Spider-Man: Far From Home
MonsieurScalp
4

Spider-Boy en vacances ...

Déjà, ça commence mal, car la bande sonore nous sert du Whitney Houston avec "I Will Always Love You", l'un des slows les plus irritants dès que ça crie aux oreilles, ici en chanson commémorative des...

le 12 juil. 2019

19 j'aime

8