Déjà le dernier album du groupe ? En sachant ce qui adviendra du futur de la carrière de Peter Steele, on peut se dire qu'on ne les regrettera pas, et encore moins quand on écoute cette seconde galette.
L'accent mis sur le côté hardcore punk, donnant une saveur crossover thrash particulière exceptée, on reprend en effet les mêmes que sur l'album éponyme et on recommence, en entamant toutefois par une intro dispensable de très mauvais goût (y en a que ça amuse, moi ça m'amuse pas).
Il y a eu un peu de mieux côté inspiration, mais c'est surtout sur la longueur des morceaux en comparaison de ce qu'ils proposent que l'album se rate, et même certains commençant de manière intéressante ou encourageante (l'intro doom de Ground Zero Brooklyn, la première moitié de Race War, et la controversée piste 7) se voient gâchées assez rapidement (le pompage de Iron Man de Black Sabbath, c'est non, cher Monsieur Jesus H.).
Comme sur l'éponyme, on a quand même quelques rescapés, mais ils sont encore moins nombreux. On ne peut en effet compter que Technophobia (oui ça pompe un peu Chopin mais ça me dérange moins, et je m'en fous, c'est un bon morceau, lâchez-moi, on arrive à la 8ème piste, et c'est la première qui tient la route du début à la fin, cassez pas les yeuks pour un mec qui a donné son blaze à 2-3 rues dans l'Hexagone, en plus il était sourd il paraît, ah non c'est l'autre, pardon) et Five Billion Dead (qui aurait facilement pu être gâchée par une déferlante thrash de bas étage, qu'est-ce qui a pris au groupe de l'épargner ?).
Allez les suceurs de viande, ça dégage, laissez place aux suceurs de sang et laissez Peter déployer ses ailes.