Sacrifice par Marc Poteaux
Parmi les cinq de Deadsoil, on peut retrouver des membres de Night In Gales ou Gomorrha, et des membres de la scène hardcore allemande. Ça situe tout de suite les loustics. Si j’ajoute que le groupe a été repéré par un membre d’Hatebreed, ça ne fait que confirmer qu’ici, point de rigolade, tout est composé, calculé, calibré pour faire mal. Alors oui, on peut trouver ça et là des chorus avec chant clair, mais ce genre de douceurs n’a pour unique but que de nous faire respirer un peu avant la proche bastonnade. Remarquez, on aurait presque préféré qu’il en soit autrement. Pourquoi ? Parce que, en bons bourrins qu’ils sont, les membres de Deadsoil manquent cruellement d’imagination pour ce qui est de leurs riffs. Si bien que les parties les plus réussies sur ce deuxième album sont probablement celles qui jouent plus la carte du mid-tempo, les soli et autres coups de frein. On sent qu’ils en veulent, et peut-être même ont-ils la capacité de mieux faire, mais pour l’instant, on reste un peu sur notre faim, tant ce « Sacrifice » se révèle être une coquille vide. La suite au prochain numéro.