Scourge of Malice par VRKL
Scourge of Malice, troisième album studio du groupe, commence par une intro, entre classique et Braveheart, puis impose son son avec Unhallowed by Infernal One où il suffit d’attendre la douzième seconde pour entendre Stefan Fiori cracher sa gorge. Inaudible, à peine compréhensible, le chant de Graveworm me transperce les tympans. Les guitares sont tantôt rapides, tantôt lourdes, alternant parfaitement les changements de rythmes. On pourrait reprocher une batterie un peu simpliste par moment.
Mais le principal son de Graveworm, ce sont les violons. On aime ou on n’aime pas. Moi je trouve que cela donne une dimension poétique au Black de Graveworm, de la profondeur, un peu plus de noirceur.
Si on accroche aux deux premiers morceaux, le reste de l’album suit la tendance. Sinon pas la peine de continuer. L’album contient tout de même 3 instrumentales (ou presque), avec l’intro, Threnody (n°5) dont les premières minutes, sans lui ressembler, me font penser à Desolate Ways de Morbid Angel, et Ars Diaboli (n°9), cette dernière étant composée uniquement de chants Grégoriens – pas ma tasse de thé, la note moyenne de l’album en prend un coup.
La galette se termine sur Sanctity Within Darkness, qui enchaine assez violemment derrière Ars Diaboli.
Morceau favori : Demonic Dream
Note moyenne : 5.7/10
A noter la très belle reprise de Maiden « Fear of the Dark », qui a conservée son efficacité avec en plus la patte du groupe.