Iron Maiden a enfin un line up qui se stabilise un peu et sort un premier album éponyme, une bombe dans le monde du Heavy. Iron Maiden signifiant « vierge de fer » en Français, on peut à l'époque faire le lien avec Margaret Thatcher surnommée la dame de fer, ou de l'instrument de torture du Moyen-Age. Ajoutez un visuel sur la pochette de l'album, avec Eddie qui suivra le groupe comme mascotte jusqu'à aujourd'hui et vous avez ce qui est à mon avis le plus grand groupe de Heavy Metal. Je prend pour preuve le fait qu'au début des années 80, Maiden fut propulsé en leader du mouvement NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal).
C'est peut-être l'album qui a le plus vieilli, dû à la production, mais c'est celui qui à le plus de charme à mon goût. Mélangeant l'inspiration punk du chanteur Paul Di'Anno et du côté métal du bassiste et fondateur du groupe Steve Harris, les compos alternent solos rapides et passages mélodiques, comme dans Charlotte The Harlot. Selon Dave Murray (Guitare) qui a composé la chanson, Charlotte serait une prostituée de son quartier. On retrouvera ce personnage dans d'autres chansons de Maiden.
Le son d'Iron Maiden était posé, celui à la basse cavalière de son fondateur.