Milk & Honey
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le 17 oct. 2013
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Que s'est-il passé en 1996 pour nos Australiens chéris ? Alors qu'ils sortaient deux ans auparavant leur première franche réussite studio, on les retrouve à présent fort amoindris – en termes d'inspiration en tout cas. Silent Night, c'est deux compositions de respectivement 1h03 et 53mn, pour près de deux heures qui s'apparentent pour eux comme pour nous à une longue traversée du désert. Leur premier double album... pourquoi fallait-il que ce soit celui-ci ?
Inutile de prolonger leur souffrance au delà du nécessaire, restons bref. "Black" voit les Necks se complaire à nouveau dans l'usage du sample ; la narration de cette pièce d'une heure sera principalement assurée par des extraits de films divers, qui s'enchainent tandis que le groupe derrière se borne à délivrer un groove certes fort chaloupé mais complètement statique. Et pendant une heure, RIEN ne bouge, tant et si bien que pour la première fois les Necks frisent dangereusement la musique d'ascenseur. Ils se content de poser une base rigide pour des samples pas spécialement palpitants. L'heure est longue, leur sens légendaire du développement ne semble pas s'être activé cette fois. Heureusement "White" coupe court aux ambitions paracinématographiques statiques du trio et tente d'emmener sa compo quelque part, avec une section rythmique plus nerveuse et impliquée. Ceci étant dit, "White" ne paraît salvatrice qu'en comparaison de sa ronflante grande sœur ; ça reste une piste assez faible de leur répertoire, avec notamment une performance moyenne de Chris "Dieu" Abraham au piano.
Enfin voilà vous l'aurez compris, Silent Night ne marquera pas l'histoire et restera comme une étrange direction artistique – qui restera heureusement dans suite. Le plus ironique dans cette histoire c'est que deux ans plus tard nos gaillards feront une vraie BO pour un authentique film. Avec bien plus de réussite.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste La quête à Necks [Portrait d'une discographie #2 - The Necks]
Créée
le 27 févr. 2017
Critique lue 117 fois
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