Envolés les cuivres et la tentation américaine, "Squeezing Out Sparks" voit Graham Parker se re-concentrer sur un rock basique, porté par des mélodies imparables et des riffs de guitare tranchants, charriant cette rage et cette amertume qui sont certainement l’un des meilleurs moteurs qui soit pour faire un « grand album ». Car "Squeezing Out Sparks", même s’il reste un chef d’œuvre discret, certes pas révolutionnaire, représente une indéniable perfection quand il s’agit d’exprimer en moins de trois minutes des sentiments complexes (voir le traitement poignant et paradoxal que réserve au « point de vue du mâle » sur l’adoption le magistral You Can’t Be Too Strong) tout en donnant à l’auditeur l’envie de grimper aux rideaux. [Critique écrite en 2007]